L’électromobilité et les énergies renouvelables stimulent la demande.
La réussite de la transition énergétique et des transports ne nécessite pas seulement des terres rares comme le néodyme, le dysprosium ou le terbium, mais aussi des quantités incomparablement plus grandes d’autres métaux. Selon Gary Nagle, président du conseil d’administration de Glencore, une pénurie massive de cuivre se profile à l’horizon, comme le rapporte notamment Bloomberg. Selon des modélisations, il pourrait y avoir un déficit de 50 millions de tonnes entre 2022 et 2030, soit plus du double de la production annuelle. L’augmentation des besoins s’explique avant tout par le développement des énergies renouvelables et de la mobilité électrique, qui stimulent également la demande en terres rares, en cobalt et en lithium.
Cet été, le groupe de services financiers S&P Global avait déjà prévu un doublement des besoins en cuivre au cours des dix prochaines années (nous en avons parlé). Les nouvelles mines ne pourraient guère absorber cette poussée de la demande en raison des longs délais de mise en service.
Photo : Evgeniy Skripnichenko