Économiser l’énergie et réduire le CO2 : De nouvelles puces en nitrure de gallium peuvent aider

par | 24. novembre 2022 | Technologies

La recherche de l’UE permet des avantages pour l’infrastructure de recharge des voitures électriques, le développement de la 5G et l’injection d’énergies renouvelables dans le réseau électrique.

Dans le cadre d’un projet de recherche, 26 partenaires de neuf pays de l’UE ont poursuivi le développement de puces semi-conductrices en nitrure de gallium (GaN). Celles-ci sont considérées comme particulièrement efficaces sur le plan énergétique et permettent d’obtenir plus de puissance dans un espace réduit. De cette manière, les résultats de la recherche devraient contribuer à économiser de l’énergie et à réduire les émissions de CO2. UltimateGaN est coordonné par Infineon Technologies Austria, une filiale du fabricant allemand de puces Infineon.

Après une durée de trois ans et demi, des progrès importants ont été réalisés au niveau des matériaux et des processus, fait savoir l’entreprise. Concrètement, cela signifie des puces plus petites et donc des boîtiers plus petits, une consommation moindre de matériaux et de ressources, une meilleure productivité dans la fabrication et des coûts de production réduits. De nombreuses applications pourraient en profiter, de l’infrastructure de recharge pour les voitures électriques à l’extension de la norme de téléphonie mobile 5G performante, en passant par l’injection à faibles pertes d’énergies renouvelables dans le réseau électrique.

Un exemple : pour la recharge sans fil des voitures électriques, le prototype développé atteint un degré d’efficacité de 96 pour cent, alors que les systèmes actuellement disponibles sur le marché fournissent au maximum 93 pour cent, peut-on lire dans le communiqué. Une amélioration de trois pour cent de l’efficacité énergétique offre le potentiel d’économiser environ 1,7 mégatonnes de CO2 par an d’ici 2030, ce qui correspond à peu près aux émissions d’un million de voitures équipées d’un moteur à combustion.

En savoir plus sur la recherche : le nitrure de gallium recèle encore plus de potentiel. Ce matériau semi-conducteur pourrait par exemple protéger les réseaux électriques d’un black-out ou contribuer à la recherche sur le cerveau.

Photo: iStock/Jae Young Ju

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