L’invention se passe de matières premières critiques pour les batteries. Un stockage potentiel pour les énergies renouvelables.
Des chercheurs de l’Université technique de Vienne ont développé un nouveau type de batterie en collaboration avec l’Institut catalan de recherche sur l’énergie (IREC) à Barcelone. Des matériaux céramiques servent de base, le courant électrique est généré par le mouvement d’ions d’oxygène.
Selon les inventeurs, la densité énergétique est certes inférieure à celle des batteries lithium-ion largement répandues, mais la technologie, dont le brevet a déjà été déposé, marque des points avec une durée de vie nettement plus longue : la batterie peut être facilement régénérée par l’oxygène de l’air ambiant. En outre, elle n’est pas inflammable et peut être fabriquée sans matières premières critiques comme le lithium, le cobalt ou le nickel. Le prototype de la batterie contient toutefois encore du lanthane, un élément de terre rare, mais celui-ci devrait être remplacé à l’avenir selon les chercheurs.
En raison de sa densité énergétique relativement faible, cette nouvelle technologie n’est pas adaptée aux smartphones ou aux voitures électriques. Les inventeurs voient en revanche un domaine d’application prometteur dans le stockage de grandes quantités d’énergie éolienne et solaire. La batterie à ions d’oxygène pourrait ainsi apporter une contribution importante à la transition énergétique, dont la mise en œuvre réussie nécessite également, selon les experts, des innovations dans le domaine du stockage de l’électricité et une augmentation des capacités.
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