Un consortium travaille à la transformation du gaz climatique en produit chimique de base.
Un taux trop élevé de dioxyde de carbone (CO2) a des conséquences dramatiques sur le climat, les grandes économies mondiales se sont donc fixé pour objectif de réduire les émissions de ce gaz à effet de serre et d’autres. Un élément important est le passage des énergies fossiles aux énergies renouvelables.
Un consortium coordonné par le groupe chimique Evonik développe une autre approche permettant de réduire les émissions de CO2 et même d’utiliser ce gaz. Le projet PlasCo2 réunit des partenaires de projet tels que Rafflenbeul Anlagen Bau GmbH et plusieurs instituts de recherche Leibniz. Ensemble, ils travaillent sur un procédé permettant d’obtenir du gaz de synthèse à partir de dioxyde de carbone et d’hydrogène à l’aide d’un réacteur à plasma. Ce gaz de synthèse est du monoxyde de carbone (CO), qui peut à son tour être utilisé pour fabriquer des plastifiants ou des produits pétrochimiques. Selon les participants, les basses températures utilisées nécessitent peu d’énergie et peuvent activer le carbone inerte de manière particulièrement efficace.
Selon Evonik, une installation pilote pourrait voir le jour d’ici quatre ans environ et fonctionnerait alors avec des sources d’énergie durables.
Une autre approche de la transformation des gaz à effet de serre est développée à l’université de Cambridge. On y transforme simultanément le plastique en matière première utilisable.
Photo : © Evonik Industries AG