Terres rares : Siemens Gamesa veut devenir moins dépendante de la Chine

par | 26. mai 2023 | Économie

L’entreprise d’énergie éolienne souhaite diversifier davantage ses chaînes d’approvisionnement.

Le fabricant espagnol d’éoliennes Siemens Gamesa prévoit de s’affranchir de sa dépendance quasi totale de la Chine, notamment des importations de terres rares, rapporte Reuters. Le président du comité directeur, Jochen Eickholt, a souligné hier, lors d’une visite de l’usine de turbines à Cuxhaven, que l’entreprise souhaitait agir à la demande de ses clients et élargir ses chaînes d’approvisionnement, même si cela pouvait entraîner une hausse des prix.

L’entreprise a surtout besoin de matières premières critiques pour la fabrication de turbines éoliennes. Récemment, Siemens Gamesa a déjà fait un pas vers la diversification de ses chaînes d’approvisionnement en concluant un contrat d’achat de 200 tonnes de néodyme praséodyme par an pour une durée de cinq ans avec la société minière australienne Arafura Rare Earths (nous en avons parlé).

La réduction croissante de la dépendance des matières premières vis-à-vis de la Chine, qui domine actuellement le marché des terres rares, va de pair avec les exigences lors du sommet du G7 qui s’est tenu récemment au Japon. Les nations qui ont participé au G7 cherchent ensemble à diversifier les chaînes d’approvisionnement. Au passé, le chancelier allemand Olaf Scholz, entre outre, s’est également prononcé de plus en plus souvent en faveur d’une stratégie de « derisking » dans les relations avec la Chine.

Image:  iStock/BulentBARIS

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