L’Union européenne et le pays asiatique décident de renforcer leur coopération dans le domaine des métaux critiques et de l’approvisionnement en semi-conducteurs.
Des semi-conducteurs aux énergies renouvelables en passant par la sécurisation des chaînes d’approvisionnement en matières premières, l’Union européenne et le Japon souhaitent approfondir leur partenariat dans de nombreux domaines. C’est ce qu’ont décidé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le Premier ministre japonais, Fuimo Kishida, ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel, jeudi lors du sommet UE-Japon à Bruxelles, comme l’indique une déclaration commune.
Ainsi, un accord sur les matières premières a été défini et un accord de coopération sur les semi-conducteurs a été signé afin de réduire la dépendance de certains pays comme la Chine pour les métaux critiques et de diversifier les chaînes d’approvisionnement, comme l’a exprimé Mme von der Leyen dans une déclaration à Bruxelles.
En outre, les deux partenaires se sont mis d’accord pour coopérer dans le domaine de la numérisation. Le développement d’ordinateurs quantiques, mais aussi l’utilisation de l’intelligence artificielle sont ici à l’ordre du jour. L’Union européenne et le Japon souhaitent également coopérer dans le domaine des énergies renouvelables. Pour ce faire, ils ont créé la Green Alliance, c’est-à-dire une alliance verte. L’accent est mis sur l’énergie éolienne offshore et l’utilisation de l’hydrogène vert, mais aussi sur l’engagement mondial en faveur des projets d’énergie propre. Enfin, l’Union européenne et le pays asiatique souhaitent échanger des informations sur la sécurité économique ; une telle stratégie a déjà été lancée il y a quelques semaines au niveau de l’UE (nous en avons parlé). Le Japon est considéré comme un modèle concernant la sécurité économique, comme l’a confirmé la présidente de la Commission européenne.
Von der Leyen a conclu sa déclaration au sommet par ces mots : « Nous avons plus que jamais besoin les uns des autres tant pour notre sécurité que pour notre résilience économique. » L’UE cherche depuis longtemps à établir de nouveaux partenariats dans le domaine des matières premières et souhaite mieux s’interconnecter dans le cadre de sa stratégie Global Gateway. Ces derniers mois, elle s’est ainsi déjà rapprochée de la région indopacifique, mais aussi d’autres régions, comme l’Amérique latine.
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