L’exploitation des minéraux, du cuivre aux terres rares, est à l’étude. Les associations environnementales demandent l’arrêt de l’exploration.
Après que le groupe minier public suédois LKAB a fait sensation il y a quelques semaines en découvrant un important gisement de terres rares, c’est au tour du pays voisin, la Norvège, d’en faire autant. Le Norwegian Petroleum Directorate, qui a mené une étude à ce sujet, parle de quantités « considérables » de métaux et de minéraux – du cuivre aux terres rares – dans les fonds marins norvégiens.
D’autres études seraient toutefois nécessaires pour déterminer si les ressources minérales peuvent être exploitées. Il en va de même pour les éventuelles répercussions sur l’environnement. Comme le rapporte CNN, des organisations environnementales auraient déjà demandé à la Norvège de reporter la poursuite de l’exploration jusqu’à ce que des études sur les conséquences possibles de l’extraction des ressources sur cet habitat soient disponibles. Le World Wide Fund For Nature (WWF) s’oppose de manière générale à l’exploitation minière en eaux profondes et renvoie à d’autres possibilités pour couvrir les besoins croissants en minéraux critiques, par exemple en développant une économie circulaire.
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