Le constructeur automobile veut recevoir des matières premières auprès de la société minière canadienne.
Stellantis, la société mère du constructeur automobile Opel, a signé jeudi une lettre d’intention avec le groupe minier canadien NioCorp Developments Ltd. pour l’achat de terres rares. Selon un communiqué de presse commun, NioCorp fournira à Stellantis de l’oxyde de néodyme et de praséodyme, de l’oxyde de dysprosium et de l’oxyde de terbium sur une durée de dix ans. Les quantités livrées ne sont pas encore connues, car elles ne seraient fixées qu’en cas de conclusion d’un accord définitif. Les matières premières proviendront du projet Elk Creek dans l’État américain du Nebraska. La prochaine étape consistera à vérifier la viabilité du projet et à réaliser de nouvelles études avant que les deux entreprises ne concluent un accord définitif. La date de début possible de l’extraction de terres rares sur place et de la livraison ultérieure à Stellantis n’est actuellement pas connue.
L’entreprise automobile Stellantis, à laquelle appartiennent outre qu’Opel, les marques comme Chrysler, Fiat et Peugeot, souhaite, grâce à cette éventuelle coopération avec le fournisseur de terres rares NioCorp, non seulement mettre en place des chaînes d’approvisionnement résistantes, mais aussi se rapprocher de son objectif fixé de réduire ses émissions d’ici 2030 de moitié et d’atteindre des émissions nettes de CO2 nulles d’ici 2038. La décarbonisation doit concerner tous les aspects de la production automobile, des véhicules aux sites en passant par les chaînes d’approvisionnement. Maxime Picat, Chief Purchasing and Supply Chain Officer de Stellantis, a également souligné l’importance de l’accord pour la réduction des émissions de CO2 du secteur ainsi que pour la poursuite du développement de la mobilité électrique. Outre la fourniture de terres rares, la coopération prévue contient « d’identifier un producteur d’aimants permanents aux terres rares frittées », a déclaré Mark Smith, Executive Chairman et CEO de NioCorp.
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