Le chancelier évoque la possibilité de nouveaux investissements de l’industrie des puces.
Selon le chancelier allemand Olaf Scholz, l’Allemagne attire de plus en plus d’entreprises qui souhaitent y réaliser leur future production de semi-conducteurs. Il a approuvé cette évolution et s’est prononcé mercredi, lors d’une séance de questions au gouvernement au Bundestag (Parlement fédéral allemand), en faveur du soutien de tels projets par le gouvernement fédéral.
Scholz a déclaré au Bundestag qu’il était au courant de l’existence de nombreuses entreprises allemandes et autres qui envisageaient l’Allemagne comme site d’implantation pour les semi-conducteurs. Selon lui, le fait que tant d’entreprises allemandes et internationales décidaient d’étendre leur production de semi-conducteurs en Allemagne était « un signe impressionnant » [traduit par métaux-industriels.net]. Il a nommé Infineon ou Intel comme entreprises qui se sont déjà implantées en République fédérale, les deux utilisant des semi-conducteurs dans des puces de haute technologie.
En renforçant son industrie des semi-conducteurs, l’Allemagne et l’Europe visent à « devenir moins dépendante des livraisons de semi-conducteurs en provenance d’autres régions » [traduit par métaux-industriels.net], a poursuivi Scholz. Compte tenu des contrôles à l’exportation qui ont été annoncés lundi par la Chine concernant les métaux technologiques, notamment le gallium et le germanium qui sont également utilisés dans la production de puces de semi-conducteurs, les déclarations du chancelier allemand visent probablement aussi à une plus grande indépendance vis-à-vis de la République populaire. Comme le rapporte Reuters, l’Allemagne est l’un des principaux importateurs de ces deux métaux.
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