Le projet « SCREAM » vise le recyclage des aimants permanents en terres rares et la réduction de la dépendance du Royaume-Uni vis-à-vis des importations.
Le Royaume-Uni souhaite diversifier l’approvisionnement de son industrie en matériaux magnétiques à base de terres rares, car la demande croissante de voitures électriques, entre autres, accroît les besoins et donc la dépendance vis-à-vis des importations. Le recyclage des matériaux issus des moteurs électriques, des éoliennes et des déchets électroniques pourrait jouer un rôle important dans la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement. La mise en place d’une économie circulaire doit désormais être encouragée par un projet portant le nom évocateur de SCREAM (en anglais : cri), qui signifie « Secure Critical Rare Earth Magnets for UK ». Le projet prévoit la construction de différentes installations pilotes, du traitement des matériaux de base à la fabrication de nouveaux aimants.
SCREAM bénéficie d’un financement de 3,4 millions de livres (4,05 millions d’euros), provenant en grande partie de l’organisme public UK Research and Innovation (UKRI).
Parmi les partenaires du projet figurent, outre l’université de Birmingham, le constructeur automobile Jaguar Land Rover et Mkango UK, une filiale à 100 % de la société minière canadienne Mkango Resources. L’entreprise prévoit d’extraire des terres rares au Malawi et de les traiter en Pologne (nous en avons parlé), mais elle travaille également sur des procédés de recyclage des aimants en terres rares.
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