Les entreprises finlandaises Weeefiner et Sensmet testent des méthodes permettant d’extraire des minéraux critiques tels que les terres rares de l’eau des mines désaffectées.
Les deux entreprises finlandaises Weeefiner et Sensmet travaillent sur une solution permettant de récupérer des matières premières telles que le nickel, le cobalt, le lithium et le cuivre ainsi que des métaux de terres rares dans les eaux des mines. Pour ce faire, ils bénéficieront pendant trois ans d’un soutien financier pouvant atteindre deux millions de dollars de la part du groupe minier Rio Tinto, comme le rapporte entre autres mining.com. Le soutien a lieu dans le cadre du programme « Sustainable Water Treatment Challenge ». La technologie de récupération des métaux et de traitement de l’eau est fournie par Weeefiner, la technique de mesure provient de Sensmet.
Les investissements dans la récupération de matières premières à partir des résidus de l’industrie minière tels que les eaux usées des mines ou les cendres de charbon ne sont toutefois pas une nouveauté : en avril de cette année, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient financer des projets de recyclage de matières premières avec des sommes importantes (nous en avons parlé). D’autres pays comme l’Allemagne, le Chili ou le Brésil travaillent également sur des méthodes permettant de recycler les matières premières critiques contenues dans les boues ou les eaux usées des mines désaffectées. De telles technologies pourraient encore gagner en importance à l’avenir, étant donné que la demande en matières premières critiques ne cesse de croître et que l’exploitation de nouvelles zones d’extraction de matières premières prend généralement de nombreuses années.
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