La lutte contre le changement climatique nécessite une coopération et de grandes quantités de minéraux critiques.
De-risking au lieu de de-coupling, moins de risques donc, mais pas de découplage de la Chine. Cette formule s’applique, malgré toutes les différences, à la relation des Etats-Unis avec la grande puissance asiatique, au moins en ce qui concerne les métaux critiques, a déclaré Jose W. Fernandez, sous-secrétaire d’Etat américain à la croissance économique et à l’environnement, dans une interview accordée à la chaîne d’information Bloomberg (Paywall). La Chine restera un partenaire décisif, non seulement parce que les ressources qui y sont extraites et surtout transformées étaient nécessaires, mais aussi parce que les défis du changement climatique ne pourront pas être relevés sans ce pays très peuplé.
Fernandez est à la tête du Minerals Security Partnership, lancé l’année dernière, qui vise à développer des chaînes d’approvisionnement sûres et durables pour les minéraux critiques. Parmi les pays partenaires figurent, outre les États-Unis, l’Australie, le Canada, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Italie, le Japon, la Norvège, la Corée du Sud, la Suède, le Royaume-Uni et l’Union européenne, représentée par la Commission européenne.
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