Le commissaire européen au Commerce voit la République populaire comme responsable.
Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a souligné dans un discours prononcé lundi à l’université Tsinghua de Pékin que la Chine « pourrait faire beaucoup afin de réduire notre perception de risques », comme le rapporte l’agence de presse Reuters. L’arrêt dans la capitale chinoise fait partie d’un voyage de quatre jours en Chine de Dombrovskis pour parler des relations économiques entre le pays asiatique et la confédération d’États.
Les entreprises européennes sont dissuadées d’effectuer de nouveaux investissements en Chine car les obligations de conformité étaient difficiles à comprendre, a poursuivi Dombrovskis. Selon le portail d’information France 24, il a toutefois souligné que les entreprises européennes étaient toujours intéressées par des investissements en Chine si les conditions étaient convenables. En toile de fond, de nouvelles lois chinoises sur les relations extérieures qui, selon le commissaire européen au Commerce, laissent une marge d’interprétation. Selon Reuters, le responsable politique européen devrait également discuter ces points avec le vice-Premier ministre He Lifeng lundi à Pékin.
L’UE dénonce depuis longtemps les conditions de concurrence inégales de la part de la Chine, mais elle est ouverte à la concurrence si elle est correcte, poursuit Reuters.
Dombrovskis a décrit la stratégie de dérégulation de l’UE comme « non protectionniste ». C’est précisément cette accusation de protectionnisme envers l’Europe par la République populaire après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé la semaine dernière des enquêtes anti-subventions sur les véhicules électriques chinois qui inonderaient le marché européen.
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