Un nouveau système basé sur la blockchain est destiné à évaluer la durabilité des terres rares. Il est financé par des fonds européens.
La Rare Earth Industry Association (REIA) développe un système de certification pour les terres rares avec des partenaires de l’industrie. Il doit aider les entreprises à retracer leurs chaînes d’approvisionnement en matières premières stratégiques et à les rendre plus stables et durables. L’achèvement est prévu dans environ trois ans, a déclaré REIA à l’agence de presse Reuters. L’UE finance le projet dans le cadre de son plan d’action visant à garantir l’approvisionnement européen en matières premières critiques. Le montant des fonds n’a pas été communiqué. Outre la REIA, les entreprises Circularise, BEC, Grundfos et Minviro participent au développement de « CSyARES » (Circular System for Assessing Rare Earth Sustainability). Il est déjà certain que plusieurs constructeurs automobiles et leurs fournisseurs utiliseront le système.
La demande de terres rares telles que le néodyme, qui est notamment très important pour les moteurs électriques, les éoliennes et l’électronique grand public, est en augmentation. En même temps, leur disponibilité est limitée et la production mondiale est contrôlée à près de 90 % par la Chine. Pour devenir plus indépendante, l’UE veut renforcer l’économie circulaire et la production nationale d’aimants de terres rares. Dans le monde entier, les gouvernements créent également de nouvelles réglementations sur les procédés durables comme le recyclage, écrit la REIA. Il est donc de plus en plus important pour les fournisseurs de terres rares de prouver qu’ils respectent les normes environnementales. Grâce au nouveau système de certification, les entreprises de transformation comme le secteur automobile devraient pouvoir reconnaître plus facilement si une matière première est « propre ».
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