Ce pays d’Asie du Sud-Est possède les deuxièmes réserves de ces matières premières après la Chine et pourrait jouer un rôle important dans la diversification des chaînes d’approvisionnement.
L’année dernière, le Vietnam a décuplé son extraction de terres rares : alors qu’il en extrayait 400 tonnes en 2021, il en a extrait 4.300 tonnes en 2022. C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters en se référant aux chiffres de l’US Geological Survey.
Le pays d’Asie du Sud-Est possède, selon des estimations, les deuxièmes réserves de terres rares après la Chine, qui est le premier producteur mondial de ces matières premières critiques (210.000 tonnes extraites en 2022). Afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de la République populaire, des pays comme l’Allemagne ou la Corée du Sud se tournent de plus en plus vers le Vietnam.
La Chine semble également être un des principaux bénéficiaires de la production augmentée dans ce pays, écrit Reuters en se référant aux données douanières chinoises. Selon ces dernières, les importations de terres rares et d’autres concentrés contenant ces minéraux stratégiques en provenance du Vietnam ont doublé l’année dernière : elles ont atteint près de 12.000 tonnes. En plus de sa propre exploitation minière, le Vietnam importe également des métaux de terres rares pour les transformer et les réexporter.
Le groupe public chinois Shenghe Resources est également le principal propriétaire de la Vietnam Rare Earth Company. Avec cette dernière, l’Australian Strategic Materials a récemment signé un accord d’achat ferme (nous en avons parlé).
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