L’Energy Institute présente de nouvelles données sur l’énergie mondiale.
L’Energy Institute (EI) a publié lundi l’édition de cette année de son rapport statistique sur l’énergie mondiale. Cet aperçu, réalisé en collaboration avec le cabinet d’audit KPMG et la société de conseil Kearney, révèle que les émissions de gaz à effet de serre dues à l’énergie ont augmenté en 2022, malgré la forte croissance de l’énergie éolienne et solaire.
La présidente de l’IE, Juliet Davenport, a souligné qu’on allait ainsi toujours dans la direction opposée à celle requise par l’accord de Paris, selon un communiqué de presse de l’institut.
Le rapport montre à quel point des crises telles que la pandémie de coronavirus et le déclenchement de la guerre en Ukraine ont eu un impact sur les chaînes d’approvisionnement, les prix et le climat en 2022, notamment dans le secteur de l’énergie. Bien que le développement de l’énergie éolienne et solaire se poursuive, les combustibles fossiles continuent de dominer la consommation énergétique mondiale avec une part de 82 pour cent. En 2022, la part de l’énergie éolienne et solaire a augmenté de 14 pour cent par rapport à l’année précédente, ce qui a même permis aux capacités d’énergie renouvelable d’atteindre une croissance record de 266 gigawatts. L’énergie verte ainsi produite a ainsi atteint une part record de 12 pour cent de la production mondiale d’électricité.
Le rapport confirme ainsi que l’objectif de développement durable 7 (« SDG 7 »), qui consiste à réduire les émissions nettes de CO2 à zéro d’ici 2050, est encore loin d’être atteint.
Selon le rapport « The Energy Progress Report », élaboré entre autres par l’Agence internationale de l’énergie, il faudrait avant tout conclure de nouveaux partenariats pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement afin d’atteindre la transition énergétique visée (nous en avons parlé). Les gouvernements des multiples pays s’efforcent depuis un certain temps de conclure de nouveaux accords sur les matières premières, comme la France qui a conclu un accord avec la Mongolie. Au niveau de l’UE, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est récemment efforcée de conclure de nouveaux partenariats en Amérique latine.
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