Le gouvernement veut valoriser l’industrie automobile et stimuler la croissance économique.
Neuf millions de voitures électriques vendues, tel est l’objectif du gouvernement chinois pour l’année en cours. Avec cette augmentation de trois pour cent par rapport à 2022, le pays consoliderait sa position de marché prinicpal de l’électromobilité. Cette croissance devrait être rendue possible par des avantages fiscaux lors de l’achat d’une voiture ainsi que par l’utilisation de véhicules à zéro émission dans les transports publics, écrit le service spécialisé Argus. Pour augmenter l’acceptation des voitures électriques dans les zones rurales, il est prévu de développer l’infrastructure de recharge. Avec les mesures annoncées, qui visent également à augmenter les ventes de véhicules conventionnels, Pékin veut revaloriser son industrie automobile et donner en même temps un coup de pouce à la croissance de son économie, écrit le South China Morning Post. L’immense pays se remet bien plus lentement que prévu des conséquences de la pandémie du Covid.
Les constructeurs automobiles chinois sont dans la position confortable de pouvoir se procurer des matières premières critiques nécessaires dans leur propre pays. Car même si, selon les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), chaque voiture électrique ne nécessite en moyenne qu’un demi-kilo de terres rares, le besoin total devrait être énorme face aux chiffres de vente visés. Dans une analyse, le Shanghai Metals Market estime que la demande d’aimants permanents en néodyme-fer-bore dans ce secteur atteindra 26 700 tonnes d’ici 2025. Ces aimants sont typiquement composés d’environ 30 pour cent de néodyme et jusqu’à huit pour cent de dysprosium, selon le fabricant d’aimants Dailymag.
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