Le ministère américain clarifie les règles pour le soutien public de l’industrie des puces.
Dans le cadre du CHIPS and Science Act, le gouvernement américain met à disposition 50 milliards de dollars pour revitaliser l’industrie nationale des semi-conducteurs. Le ministère du Commerce a ouvert mardi la première série de candidatures et a expliqué les conditions qui accompagnent l’aide financière de l’Etat. Ainsi, le versement des fonds se fera par tranches, liées à la réalisation d’étapes clés du projet. Si celles-ci ne sont pas atteintes, les subventions peuvent être intégralement récupérées par l’État. Les entreprises doivent régulièrement fournir des informations sur les progrès réalisés.
Les entreprises doivent en outre s’engager à ne pas étendre les capacités de production de semi-conducteurs dans les « pays problématiques » du point de vue du gouvernement au cours des dix premières années suivant la réception de l’argent. Cela devrait surtout concerner la Chine, écrit Bloomberg (Paywall), car le gouvernement américain veut empêcher que le pays asiatique ait accès aux puces de dernière génération. Mais les règles vont encore bien plus loin, car tant le personnel que les ouvriers du bâtiment qui construisent les nouvelles installations doivent avoir accès à des structures d’accueil pour leurs enfants. Il est également interdit aux demandeurs d’utiliser les fonds pour distribuer des dividendes ou racheter des actions. Selon Reuters, ces exigences vont bien au-delà des attentes de l’industrie et pourraient causer des « maux de ventre » à certaines entreprises, comme l’a déclaré un représentant du secteur à l’agence de presse.
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