Le pays sud-américain dispose des plus grandes réserves mondiales de cette matière première pour batteries.
Le Chili prévoit de nationaliser son industrie du lithium afin de stimuler l’économie et d’améliorer la protection de l’environnement. Les communautés indigènes et les communes alentour devraient ainsi être plus impliquées. C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters en se référant à un discours prononcé jeudi par Gabriel Boric, le président de la République. Le pays latino-américain possède les plus grandes réserves mondiales de cette matière première critique, nécessaire notamment pour la production de batteries. En plus, le Chili est le deuxième producteur mondial de lithium après l’Australie.
C’est surtout la compagnie publique de cuivre Codelco qui devrait jouer un rôle important dans la planification, mais aussi l’entreprise minière publique Enami. Elles seront notamment chargées d’explorer des régions et de développer des méthodes écologiques d’extraction.
D’après Reuters, l’adjudication exclusive des futurs contrats de lithium sous le contrôle de l’État poserait des défis aux fabricants de véhicules électriques. Selon les analystes, cela pourrait entrainer une délocalisation d’investissements vers d’autres pays comme l’Australie. Le Congrès, qui a déjà freiné de nombreuses propositions de Boric dans le passé, n’a toutefois pas encore donné son accord. Vendredi, le président présentera ses projets en détail.
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