Les effets de l’exploitation minière en grands fonds ne sont pas encore suffisamment étudiés.
Les besoins en matières premières critiques pour la transition énergétique augmentent. Outre de nouveaux projets miniers, l’extraction de ressources en eaux profondes revient régulièrement à l’ordre du jour. Mais l’exploitation minière en eaux profondes est très controversée en raison de son impact incertain sur les habitats sous-marins. Le Royaume-Uni, l’une des plus grandes économies, a annoncé son soutien à un moratoire sur l’octroi de licences pour les projets d’exploitation minière en eaux profondes.
Il ne s’agit toutefois pas d’un refus clair, car un réseau d’experts doit désormais collecter des données scientifiques et combler les lacunes actuelles concernant les connaissances sur l’impact environnemental de l’exploitation minière en eaux profondes. L’Allemagne, la France, la Suisse et le Chili demandent également un report jusqu’à ce que l’on sache clairement quelles en seraient les conséquences.
L’annonce du Royaume-Uni a été faite à la veille de la réunion de l’Autorité internationale des fonds marins (International Seabed Authority, en bref ISA), qui se tient jusqu’au 8 novembre.
Vous trouverez un aperçu du thème de l’exploitation minière en mer profonde dans notre article de fond (disponible en anglais et en allemand).
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