KoBold Metals veut utiliser les dernières technologies dans la recherche de cobalt et de lithium, entre autres.
L’entreprise minière américaine KoBold Metals s’est assuré 200 millions de dollars pour rechercher, à l’aide de l’intelligence artificielle (IA), des matières premières critiques comme le cobalt et le lithium, utilisées dans les batteries des voitures électriques. Parmi les investisseurs figurent Breakthrough Energy Ventures de Bill Gates, une société de capital-risque spécialisée dans les technologies favorable au climat, ainsi que le fournisseur d’énergie norvégien Equinor et le constructeur automobile japonais Mitsubishi.
La valorisation de KoBold s’élève ainsi à un milliard de dollars, a déclaré le cofondateur et directeur général Kurt House au Wall Street Journal. La startup fondée en 2018 serait ainsi ce que l’on appelle une licorne (unicorn). KoBold veut maintenant, entre autres, accélérer le développement de réserves de cuivre récemment acquises en Zambie. Au total, l’entreprise a 60 projets d’exploration en cours en Amérique du Nord, en Afrique et en Australie et entretient des partenariats d’exploration avec les sociétés minières Rio Tinto et BHP ; cette dernière fait également partie des investisseurs.
Pour enrayer le changement climatique, l’industrie devrait découvrir de nouveaux gisements de métaux critiques d’une valeur de plus de 12 billions de dollars, écrit KoBold sur son site Internet. Selon House, les taux de réussite dans la recherche de gisements seraient toutefois en baisse et les méthodes d’exploration minière n’auraient pratiquement pas changé depuis des décennies. Sans percées technologiques, il ne serait probablement pas possible de trouver à temps suffisamment de gisements de minéraux.
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